De Villefranca de Lauragues à Senta-Gabela
Je suis parti, ce samedi matin, de Montgaillard-Lauragais, le temps est superbe et le chemin paré de ses atours printaniers, j’ai deux jours pour aller jusqu’à senta-Gabela (Cintegabelle) et ce soir je suis hébergé chez des parents de Villefranca qui habitent à Nailloux, pile au milieu entre Montgaillard et Cintegabelle et pour les 26 kms qui me séparent de mon but c’est plutôt confortable… Et je profite de cette journée car demain la météo me promet de la pluie toute la journée !
Et effectivement quand je quitte Nailloux ce dimanche il neige !!! Bon d’accord elle est fondue en arrivant en arrivant au sol mais pour la dizaine de kilomètres qui me séparent de Cintegabelle je serre les dents et ma capuche sur ma tête pour affronter les éléments, la perspective de retrouver ma famille pour partager le repas de midi me donne des ailes.
Carnaval à Senta-Gabela
Quand j’arrive à cintegabelle vers 13 h 00 je suis trempé et fourbu car dans ma précipitation je me suis trompé de chemin et les derniers cinq cent métres affichés sur ma carte se voient multipliés par cinq et dans un sentier boueux et escarpé, autant vous dire que jquand j’arrive enfin accueilli par ma fille et mon fille venus à ma rencontre je fais grise mine. Mais bon un bon déjeuner au sec et les dernières nouvelles des uns et des autres repoussent la pluie et la boue aux oubliettes.
Et puis c’est « Carnaval » et ici ce sont les parents de Calandreta qui s’emparent de la célébration, défilé, jugement, crémation tout est parfaitement mis en scène avec la dérision, le sens de la farce et de la subversion. Car oui et contrairement à ce que la société bourgeoise a bien essayé de « masquer » carnaval est bien une fête pour les grands qui sous le prétexte de célébrer la fin de l’hiver et des temps difficiles peut se livrer à tous les excés et surtout dénoncer au travers du jugement de « l’Ome Carnaval » tous les méfaits et brimades des puissants comme une mise en garde sans conséquences…
La Calandreta del Pais Sud-Tolozan
Lundi matin rendez-vous à la Calandreta pour les échanges de message et l' »escambi » avec les calandrons, c’est devenu pour moi un temps fort de mon passage dans les écoles et de la forme que les enseignants décident d’adopter, ici ce sera dans la classe de Séverine et 3/4 d’heures ne suffiront évidemment à épuiser toutes les questions…
Car il est temps, malgré la pluie qui menace, d’aller faire une visite au symbole de Senta-Gabela : « Le Molin » (le moulin). Et me volià entouré de toute l’école, pichons, moyens, grands nous élançant vers le calvaire et son moulin dominant la ville.
«
Après le déjeuner, ilest temps pour moi de repartir emportant avec moi le « messatge » pour Pamias.
Saurez vous en percer l’énigme :
Devinolha per la calandreta de Pamias
Qu’es aquo qu’avèm a Senta Gabèla e qu’avetz pas ?
INDICI :
Quatre damoisèlas
Vestidas de tela
S’acorsan, s’acorsan
E jamaï s’atrapan pas.
Qu’es aquo ?
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