De Senta-Gabela à Pamias
Ce début d’après-midi en partant de Senta Gabèla s’annonce pluvieux et pas besoin de consulter la météo, les nuages bas amassés tellement bas sur l’horizon qu’on pourrait les oucher n’annoncent rien de bon… Et effectivement une fois traversé le pont enjambant l’Ariège la pluie ne me quittera plus jusqu’à Saverdun ou j’arrive en fin d’après midi après avoir fait une halte au « Bricomarché » pour faire quelques ajustements au carreton…
Ce soir je passerai ma première nuit sous la tente après avoir dépassé Saverdun et trouvé une place au bord du chemin de randonnée. La nuit est fraiche mais au réveil un soleil radieux me tire hors du duvet…
Ce soir je dormirai dans un gîte à Bonnac où je dois passer la journée de demain et prendre un mercredi de repos en attendant de repartir jeudi matin vers Pamiers.
La Calandreta de Pamias
J’arrive à Pamiers ce jeudi en fin de matinée, La Calandreta de Pamias se trouve dans une zone artisanale un peu aride à traverser mais le chemin devient d’un coup plus riant quand les enfants, dans la cour, me reconnaissent de loin et me saluent bien avant que je sois rentré dans l’école « Adiu Passaire ! » , « Es tu lo Passaire ? » et donc je suis attendu !
Toute l’après-midi est consacré à l’escambi avec toute l’école et l’échange des messages, l’énigme de Senta Gabèla reste sans réponse, alors il est décidé de remettre le dénouement au lendemain matin au moment du départ, le suspens est insoutenable…
Vendredi matin toute l’école est prête pour m’accompagner sur les premiers kilomètres.
Maria-Anna, la Directrice m’explique que, Pamiers étant pratiquement de transports en commun, la plupart des déplacements pour se rendre à la bibliothèque, la piscine, etc…, se font à pied et que les enfants ont l’habitude, effectivement tout se passe remarquablement bien et dans la bonne humeur.
Nous traversons Pamiers et arrivés au bord de l’Ariège les plus petits s’arrêtent là, les grands m’accompagneront encore sur une partie du chemin qui se déroule maintenant dans la forêt de Benagues que je vais traverser pour joindre le chemin de Compostelle et le suivre pratiquement jusqu’à Sent Guirons.
Mais il est temps de faire mes adieux à la classe de Maria Anna qui doit s’en retourner, nous nous quittons avec de grands signes et autres encouragements.
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