Je m’appelle stéphane et j’ai 63 ans.

Juste avant de prendre ma « retraite » je réparais des chaussons d’escalade, cordonnier quoi, mais ce n’est que l’un des nombreux métiers que j’ai fait depuis l’age de 17 ans où j’ai commençé à travailler…

D’ailleurs le « travail » n’a jamais éé qu’un « ganha-pan » pour moi et même si j’ai toujours tâché de le faire consciencieusement ce n’est pas lui qui a guidé ma vie !

Peut être que je suis un peu de la génération de ceux qui ont refusé de perdre leur vie à la gagner mais je suis surtout de ceux qui ont décidé que sans engagement politique, militant et associatif on est juste qu’une coque de noix sans quille et sans gouvernail, juste ballotée par le courant.

Alors je ne ferai pas ici une déclaration philosophique et encore moins politique mais c’est cette propension à me jeter toujours dans la bataille et se poser toujours la question du sens de ses actes qui m’a amené à rencontrer Calandreta quand il a été question de la scolarisation de nos enfants…

Et pendant quinze ans l’engagement dans le mouvement Calandreta fût total ! Pourtant et beaucoup témoigneront avec moi « faire calandretaire » (on les appelle aussi les « associatifs ») ce n’est pas de tout repos. A une pèriode quand on me demandait ce que je faissais je répondais : « Un peu cordonnier et le reste du temps c’est pour la Calandreta » !

Et contre vents et marèes, à construire, consolider, à partager et faire avancer ce projet magnifique avec des gens formidables qu’ils soient enseignants, ajudas, associatifs et évidemment tous nos chers Calandrons grands et pichons, j’ai réalisé que cette pèriode aura été l’un des moments le plus important de ma vie.

Et finalement même si l’investissement est moins intense et l’engagement plus nuancé je sais que pour le restant de mes jours je resterai à part entière dans cette « famille » de Calandreta qui m’a tant apporté ainsi qu’à tous les miens.